Paris Ouest La Défense (POLD) propose plusieurs solutions de lutte contre le gaspillage et de valorisation des déchets alimentaires.
Un tiers du contenu des poubelles ménagères des Français est constitué de déchets alimentaires, soit 83 kg de détritus par habitant/an, d’après l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Pour répondre aux enjeux de valorisation et de réduction des déchets, Paris Ouest La Défense (POLD) propose plusieurs solutions de lutte contre le gaspillage et de valorisation des déchets alimentaires.
La mise en place de points d’apports volontaires pour le tri à la source des biodéchets, notamment alimentaires, est l’une des solutions en cours de déploiement sur le territoire de Paris Ouest La Défense (POLD) pour permettre la valorisation des déchets alimentaires.
Conformément à la loi AGEC et le Programme local de prévention des déchets ménagers et assimilés (PLPDMA), qui prévoit la diminution de 15% des déchets d’ici 2030, POLD propose de plusieurs dispositifs pour mieux gérer les déchets alimentaires comme des lombricomposteurs, des composteurs, des points d’apport volontaire et des mesures anti-gaspillage.
les déchets alimentaires : de quoi parle-t-on ?
Les déchets alimentaires englobent tous les restes de l’assiette et de la cuisine d’origine végétale ou animale comme les épluchures, le gras de la viande et tout ce qui n’est pas consommé.
le déploiement de bornes d'apport volontaire des déchets alimentaires
Les habitants du territoire de POLD auront la possibilité de déposer leurs déchets alimentaires dans des points d’apport volontaire. Déjà déployé à Rueil-Malmaison et en cours à Courbevoie, Levallois-Perret et Puteaux ce service sera également élargi aux villes de La Garenne-Colombes, Garches, Suresnes et Vaucresson, puis Neuilly-sur-Seine en 2025.
Les points d’apports volontaires permettront de déposer les déchets alimentaires à des endroits précis : « Il faudra se renseigner auprès du service déchets des villes avant de s’y rendre, prévient Julien Danion, chargé de mission déchets à POLD. Dans certaines municipalités comme Levallois ou Puteaux, il faudra s’enregistrer pour bénéficier d’un badge ou d’un code d’accès pour accéder aux bornes d’apport volontaire. Pour d’autres comme Courbevoie, ce sera en accès libre. »
D’autres encore ont choisi des méthodes différentes pour la collecte de déchets alimentaires : « Dans quelques mois, Nanterre va mettre à disposition une collecte en porte-à-porte des déchets alimentaires comme pour celle des ordures ménagères, indique Julien Danion. De son côté, Saint-Cloud propose des composteurs individuels et collectifs ainsi que des lombricomposteurs. ».
Avant de penser à se débarrasser de ses restes de repas, le chargé de mission déchets chez POLD rappelle la première habitude à prendre : « Dans l’absolu, si vous pouvez garder les restes pour les consommer ou les cuisiner, c’est la première chose à faire. »
Dans cet esprit, quelques gestes peuvent limiter la quantité de déchets alimentaires :
- Organiser son réfrigérateur en fonction de la conservation des aliments ;
- Anticiper les quantités à acheter et prévoir ses menus ;
- Nettoyer son réfrigérateur au moins une fois par mois ;
- Connaître les techniques de conservation et mieux comprendre les dates limites de consommation ;
- Se fier à la qualité intrinsèque d’un produit plutôt qu’à son aspect visuel ;
- Dégivrer son congélateur au moins une fois par an et le nettoyer ;
Des solutions anti-gaspi sont également mises en place dans les cantines scolaires avec des ateliers ou des animations pour sensibiliser les élèves à l’impact du gaspillage alimentaire au quotidien. La ville de Rueil-Malmaison propose, par exemple, des assiettes « petite et grande faim » avec une redistribution des denrées emballées et non consommées à des associations. Puteaux sensibilise les plus jeunes avec des assiettes « appétit de moineau-faim de loup ». D’autres villes du territoire de POLD ont également instauré des chartes anti-gaspillage avec les commerçants ainsi que des actions pour sensibiliser les habitants.
La valorisation par le compostage et la méthanisation
Pour les déchets qui ne peuvent pas être consommés, il existe des solutions pour leur donner une seconde utilité avec le compostage : « les villes proposent des composteurs pour ceux qui ont un jardin et qui peuvent l’installer directement chez eux, souligne Julien Danion. Il existe également des composteurs collectifs dans certaines résidences. » L’objectif du compostage est de permettre la valorisation des déchets alimentaires tout en créant un amendement naturel pour vos plantations, qui réduit d’un tiers le volume de vos ordures ménagères selon l’Ademe. Retrouvez notre guide complet pour tout savoir sur le compostage.
Il est possible d’adopter un lombricomposteur à l’intérieur de son domicile. Il consiste à placer dans un bac des vers de terre qui se nourrissent des déchets. Ces êtres vivants vont ensuite créer du compost qui sera utile pour vos prochaines plantations, ainsi que du thé de compost qui agira comme un engrais pour vos plantes. Plus petit, le lombricomposteur s’adapte parfaitement aux appartements. Il est également possible d’en faire la demande auprès de votre Mairie de résidence.
Dans les points d’apports volontaires, les déchets alimentaires seront traités par méthanisation. Ce processus permet de produire du méthane (biogaz) et du digestat, le résidu des déchets.
Paris Ouest La Défense propose de nombreux dispositifs pour valoriser vos déchets alimentaires au plus proche de chez vous. Si vous avez la moindre question sur la gestion des déchets, vous pouvez vous rendre directement sur la page du tri à POLD. Enfin, si vous avez encore des doutes sur le tri d’un objet ou sur la collecte, n’hésitez plus, POLD vous propose Trizzy, un chatbot qui répond à toutes vos questions sur les déchets
